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L'archer poète
29 septembre 2006

2050 : le projet "Faust"

C'est fou c'que j'me sens seul ici XD Personne ne commente mes messages, personne ne poste plus rien... Bref (la solituuuuuuuuuude *musique*) Oui, mais moi, m'sieur-dames, je continue à écrire, et j'ai trouvé une méthode pour améliorer ma production sans nuire à ma "qualité" (mais mon pauvre ami, pourquoi rcontez-vous votre vie, puisque personne ne vous lit !)
Bon, suit, je pense, une fable. Euuuuh au fait, elle m'a été inspirée par un documentaire ; c'est une fiction, mais elle se réalisera peut-être dans le futur.

  2050 : l’évolution humaine fut en passe de faire un gigantesque bon en avant. En effet, le laboratoire d’expérience Philharmonia avait enfin mené à terme le projet « Faust » qui consistait à isoler le gène d’un insecte peu connu et à l’implanter chez l’homme par thérapie génique. Le fameux gène, appelé gène « Elf US 32 », ou plus simplement le gène de l’Elfe, permettait de multiplier son espérance de vie par cinq. L’homme occidental pourrait donc espérer vivre plus de quatre cents ans, voire atteindre les six cents ans pour les plus chanceux d’entre eux.

  Le projet fut une cuisante réussite. Il allait tout changer. Les scientifiques de Philharmonia se félicitèrent chaudement pour leur futur prix Nobel. Vivre cinq fois plus longtemps ! Vous rendez-vous compte ? Des tas de choses que l’on ne pouvait pas faire en une vie deviendraient possibles ! Mais, très vite, ils s’aperçurent de l’horrible catastrophe qu’ils avaient engendrée, de cette calamité qui, mal employée, serait finalement la graine du chêne Apocalypse.

  Les hommes étaient 17 milliards en 2050. Leur espérance de vie n’avait que peu bougée par rapport à l’an 2000. Les estimations, les statistiques, les sondages, chiffraient la population terrienne à environ 31 milliards d’individus pour 2100 si personne ne mettait un frein à la natalité. Nourrir tous ces individus ne serait pas toujours facile, mais on y arriverait. Or, grâce au projet « Faust », une large partie des 17 milliards d’individus de 2050 pourraient espérer vivre quelques siècles de plus. Si tous les pays acceptaient la thérapie génique de masse – et cela se ferait à partir du moment où un seul pays l’accepterait, cela se ferait donc, le nombre d’hommes et de femmes de 2500 serait plus qu’alarmant, il serait catastrophique ; ces centaines de milliards d’êtres humains peupleraient la Terre. Comment nourrir et loger tous ces individus ? Sans parler du système de travail : un homme devrait travailler pendant au moins 250 ans. Au moins. Qui accepterait cela ? Et faudrait-il allonger – encore – ses études ? Qui voudrait rester 50 ans sur les bancs d’école ?

  Malthus aurait raison. Les ressources ne suivraient pas. Des espèces animales et végétales disparaîtraient encore, et en masse. Non, décidément, ce projet ne pouvait pas se répandre. Alors que ses confrères réfléchissaient encore, le moins brillant mais le plus sage des scientifiques du projet « Faust », Timothée Pontenois, obtint un entretien avec le ministre de la Santé, François Petitrond, auquel il expliqua la situation. Le Ministre de la Santé en référa à son supérieur, le Premier Ministre, qui, à son tour, en entretint le Président de la République. Heureusement, les politiciens de cette époque prirent une décision, peut-être la plus sage et la plus sensée : ils firent éliminer tous les scientifiques du projet « Faust », Timothée Pontenois compris. Aucun n’en réchappa et le nettoyage fut bien fait. Impeccable, même. Et ainsi, l’humanité échappa à une grande catastrophe sans le savoir : la vie éternelle.

  Il ne suffit pas de vivre longtemps pour être heureux.

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Commentaires
M
Poil aux yeux.
M
Tu as froid ?
V
Brrrrrrr.
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