Oudjat
Puisque Mytho a décidé à l'unanimité de lui-même qu'il était grand temps que je reposte dans le coin, je vous offre le poème que j'ai crée pour un concours de poésie.
Qu'on me ramène au temps béni,
Il y a de ça bien longtemps,
Lorsque le Nil était la vie
Et les rois des dieux les enfants.
En ce temps vivait Pharaon,
Grand parmi les hommes et les dieux.
Sacré et pur était son nom,
Bénis ceux qu'il aimait le mieux.
J'étais de cette heureuse élite,
Et je peux dire sans mentir
Que c'était moi sa favorite ;
Nul ne pouvait me le ravir.
Les prêtres grognaient, l'air mauvais,
Quand j'étais pendue à son cou ;
Mais Pharaon lui me disait :
"Tu brilles plus que mes bijoux".
Pourtant un jour, lors d'une chasse
Dans le désert, le char du roi
Cassa soudain en deux. - Hélas !
Pharaon tomba loin de moi.
La garde le mit à l'abri,
M'abandonnant sous le soleil,
Et Seth m'enlisa pour la vie
Au creux des sables couleur miel.
Le titre "Oudjat" semble n'avoir strictement rien à faire avec le reste du poème. Mais ça, c'est quand on ignore qu'un "Oeil Oudjat" est une amulette que portaient souvent les Pharaons...