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L'archer poète
13 décembre 2006

Come back (bis)

Moui, bon, voilà, c'est la faute de mon pc si j'ai été absent presque 3 semaines. Mais je n'ai - presque - pas chômé. Le premier texte que je vous livre est très drôle - pour moi.

  Petite fille, Pélagie était heureuse. Jolie, intelligente, baignant dans un grand amour familial, elle avait eut une enfance épanouie. Et puis, elle avait rencontré Noël, en CM2, dont elle tomba immédiatement amoureuse, un garçon sportif mais charmant. A son tour, Noël s’était épris de Pélagie. Très vite, ils ne s’étaient plus quittés, s’étaient faits des promesses d’amour éternel, etc. Ils étaient tous les deux restés beaux du primaire jusqu’au début du lycée. Et puis, Noël avait commencé à aller regarder à côté, histoire de voir si toutes les filles étaient faites de la même façon. Pélagie lui pardonnait à chaque fois. Bercée dans son enfance par tout un tas de contes idiots dans lesquels il était dit que l’amour triomphait de tout, qu’il était éternel, etc., elle croyait que l’amour était invincible, et particulièrement le leur – ou peut-être seulement le sien. Et puis ce fut le véritable déchaînement des hormones, les premières vraies envies de « liberté » et d’émancipation avec la fin du lycée et les cours à la fac. Ils se fiancèrent en se jurant une fidélité éternelle, firent l’amour et menèrent des études qui, elles, ne menaient à rien. Ils se droguèrent un peu, fumèrent beaucoup, et burent à n’en plus pouvoir compter les verres. Noël fit un enfant à Pélagie, lui transmit le sida qu’il avait attrapé auprès d’une de ses amies, et quand il apprit les deux nouvelles en même temps, il partit se chercher un travail du côté de Marseille, ou à l’étranger. Pélagie se retrouva vite seule – son père avait refusé de lui apporter quelque aide lorsqu’elle se fut fiancée à Noël -, malade, enceinte et peu qualifiée. Elle enchaîna quelques petits boulots, mais les perdit vite ; ses patrons capitalistes la trouvaient trop lente ou trop enceinte, ou essayèrent d’abuser d’elle, économiquement comme sexuellement. Elle essaya de se prostituer un peu, par nécessité, mais elle fut souvent rejetée car elle était déjà trop ronde. Enfin, le virus les emportèrent, elle et son bébé pas encore né. Elle mourut dans la misère et le malheur les plus grands après avoir connu une grande félicité enfantine. 

le titre - oups ! - est : Histoire banale ou Destins croisés

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Commentaires
F
ah mais roooo pourquoi tu met un texte que j'ai déjà lu T_T<br /> <br /> ben moi jl'aime bien cuila jle trouve comique ^.^*se ramasse une centaine de porte*<br /> <br /> mais aieuuuh Xx
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